La deuxième journée du DCPA est toujours la plus dense : keynotes, ateliers, tables rondes … le programme est riche !
Deuxième jour au DCPA2024 à Denver
Que retenir de la deuxième journée du DCPA 2024 ?
1. « Ce n’est pas juste juste votre stratégie, c’est aussi celle de vos clients ! »
Allie K. Miller a marqué la deuxième journée du Digital CPA 2024 avec un message percutant : ne pas adopter l’intelligence artificielle dès maintenant pourrait coûter des clients. Elle rappelle l’importance pour les cabinets de s’aligner sur les stratégies de leurs clients, un impératif dans un monde en constante évolution.
Un chiffre clé illustre cette révolution : il a fallu seulement 2 mois à ChatGPT pour atteindre 100 millions d’utilisateurs, contre 54 mois pour Internet, 65 mois pour Twitter et 30 mois pour Instagram. Cette adoption fulgurante impose aux cabinets de s’adapter tout en restant vigilants sur les enjeux de confidentialité, d’éthique et de conduite du changement.
2. « Le DCPA, c’est avant tout un évènement sur le changement ! »
L’innovation technologique et la transformation des métiers comptables ne peuvent réussir qu’en embarquant les équipes. Le cœur des discussions au DCPA ne se limite pas aux outils, mais met en avant la conduite du changement, notamment à travers des ateliers axés sur les soft skills et le management.
Pour évaluer le succès des initiatives, la méthode ADKAR est mise en avant :
3. « Le CAS reste un élément central pour développer le chiffre d’affaires »
Le CAS (Client Advisory Services), ou « full service », est depuis longtemps une stratégie clé pour les cabinets américains. Ce modèle, qui repose sur une externalisation croissante des clients, se distingue par une approche collaborative et itérative : réunions régulières avec le client, partage des tâches et suivi rigoureux.
Le CAS présente aussi un avantage financier majeur : il permet de basculer vers un business model par abonnement où les clients souscrivent à des services récurrents ou ponctuels. Ce changement favorise une croissance stable et prévisible du chiffre d’affaires.
Cependant, pour maximiser son potentiel, une mise en œuvre réussie du CAS nécessite une stratégie durable, des compétences spécifiques et des outils adaptés. Le CAS n’est pas qu’un service, c’est une vision pour le futur des cabinets.
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